ETATS-UNIS : Un marché de l'emploi en convalescence

4 Mars 2013

La situation aux Etats-Unis s’améliore « doucement mais surement », tandis que l’Europe est paralysée par une instabilité globale (politique, économique et sociale).

Les chiffres fournis par le département du travail de Washington sont plutôt encourageants ;

Le taux de chômage recule progressivement, il était à 7.9% en ce début d’année contre une moyenne annuelle de 8.1% pour 2012. Et les analystes prévoient une tendance à la baisse avec 7.1% fin 2013.

On comptabilise également 196 000 emplois crées en décembre et 157 000 en janvier, notamment dans le commerce de détail, la santé, le bâtiment. Ces chiffres sont néanmoins contrebalancés par une baisse dans les secteurs du transport et de l’emploi public.

Cette amélioration reste à nuancer dans la mesure où le nombre de chômeurs s’élèvait encore à 12.3 Millions en Janvier, dont plus d’un tiers (38,1% exactement) sont à la recherche d’un emploi depuis plus de vingt-sept semaines. Sans compter les huit millions d’actifs employés à temps partiels, une légère baisse du salaire hebdomadaire moyen.

La reconstruction reste donc fragile mais l’optimisme est permis grâce aux actions du gouvernement.

En effet, des mesures concrètes ont été prises pour pallier les effets de la crise et favoriser la croissance, facteur décisif pour le marché de l’emploi.

Ces mesures font notamment référence à une politique d’investissement ambitieuse dans des infrastructures, l’énergie, et des filières d’avenir telles que le numérique ou l’environnement. Le gouvernement a également joué sur la fiscalité en baissant celle des entreprises, permettant ainsi le « reshoring » (relocalisation).

D’autre part, le soutien de la Banque Centrale américaine s’est révélé primordial pour l’économie. Le « quantitative easing » a fait ses preuves (40 milliard d’obligations américaines comptabilisés depuis le lancement du procédé) mais pour combien de temps ? Il est officiellement convenu que la Reserve Fédérale continuera jusqu'à ce que le taux de chômage atteigne 6.5% …

Et maintenant ?

Plusieurs défis sont à relever désormais : L’une des priorités sera de s’affranchir de la Banque centrale américaine, car une économie en bonne santé doit basée sur la création de richesses et non sur une intervention extérieure.

Pour la question de l’emploi, il s’agira à court terme de créer des emplois de qualité, et de continuer à agir pour baisser le taux de chômage. Il sera aussi essentiel d’avoir une vision à long terme, et d’anticiper les prochaines mutations. Il faudra d’autre part assurer l’équilibre entre emplois qualifiés et diplômés, en comptant vraisemblablement sur une immigration sélective. En savoir plus

Garder son statut de première puissance mondiale sera un vrai challenge, que la nation semble en mesure de relever.

Article que je recommande fortement pour avoir analyse complète :

L’idée du déclin des Etats-Unis est un Fantasme

Qu'en est il de la région métropolitaine de Washington DC ?

La région de Washington DC est l’une des plus riches du pays. Il n’est pas rare d’y croiser des voitures de luxe…

Ce dynamisme s’explique notamment par la concentration d’entités importantes autour de la capitale du pays :

Les trois institutions politiques nationales y siègent ; le Congres, le Président (Maison Blanche) et la Cour Suprême. Cette activité centralisée regroupe 29% des emplois de la ville, emplois stables car immunisés de la situation économique dans la mesure où la politique perdure en période de crise

Le corps diplomatique y tient également une place principale ; la ville accueille 176 ambassades, et emploie environ 10 000 personnes.

D’autre part, plusieurs organisations internationales sont basées à Washington, telles que la Banque Mondiale, le Fond monétaire International, ou la Banque intra-américaine de développement.

ETATS-UNIS : Un marché de l'emploi en convalescence

---------- Version Traduite----------------------------------------------------------------

The situation in the United States is improving ''slowly but surely'', while Europe is paralyzed by a global instability (political, economic and social).

Figures provided by the Department of Labor in Washington are quite encouraging;
The unemployment rate declined progressively, it was 7.9% in early this year against an annual average of 8.1% for 2012. And analysts predict a downward trend with 7.1% for late 2013.
It also accounts for 196,000 jobs created in December and 157,000 in January, particularly in the retail, health building. These figures are, however, offset by a decrease in the transportation and public employment.
This improvement remains to be qualified to the extent that the number of unemployed rose again to 12.3 million in January, more than a third (38.1% exactly) are looking for a job for more than twenty-seven weeks. Besides there are eight million working part-time employees, and the slight decrease in the average weekly wage.

Reconstruction remains fragile but optimism is possible thanks to the government's actions.

In fact, concrete measures have been taken to mitigate the effects of the crisis and promote growth factor for the labor market.
These measures refer in particular to ambitious investment policy in infrastructure, energy and industry of the future such as digital or the environment. The government has also played on lowering the taxation of companies, allowing "reshoring”
On the other hand, the support of the U.S. Central Bank has been vital for the economy. The "quantitative easing" has proved (40 billion U.S. bonds recorded since the start of the process), but for how long? It is formally agreed that the Federal Reserve will continue until the unemployment rate reaches 6.5%...

And now?

Several challenges are faced now: One of the priorities is to be freed from the U.S. central bank’s influence, because a healthy economy is based on wealth creation and not an external intervention.
Concerning the issue of employment, must create quality jobs, and continue to act to lower the unemployment rate. It will also be essential to have a long-term vision and anticipate future changes. Secondly it will ensure a balance between skilled and graduates, probably relying on selective immigration. Learn more
Maintain its status as the first world power will be a real challenge that the nation seems to be able to meet.

Article I highly recommend for complete analysis

What about the Metropolitan Washington DC?

The Washington DC area is one of the richest in the country. It is not uncommon to see luxury cars ... This dynamism is explained by the concentration of large entities around the nation's capital:

• The three national political institutions sit there: the Congress, the President (White House) and the Supreme Court. This centralized activity includes 29% of the jobs in the city, considered as stable jobs because of the economic situation immunity insofar as the political crisis continues in.

• The diplomatic corps is also a main activity: the city hosts 176 embassies, and employs approximately 10,000 people.

• On the other hand, several international organizations are based in Washington, such as the World Bank, the International Monetary Fund or the Bank intra-American Development Bank.